HISTOIRE LOCALE

 

Sujet 19 : l'’instruction publique à la Jarrie fin XIXe (2éme partie)

 

En 1888, une lettre du sous Préfet concerne le remaniement du réseau scolaire « en vertu duquel la commune de la chapelle-Bâton serait annexée à celle de la Jarrie Audouin. »

Le conseil « accepte finalement que les enfants de la Chapelle Bâton en âge scolaire fréquentent les écoles de la Jarrie moyennant que la commune de la Chapelle Bâton paie un loyer annuel suffisant à la commune ».

La grosse évolution de cette fin de siècle est bien sûr la construction de la Mairie actuelle ainsi que les écoles.

En Août 1888, le sous Préfet accepte le dossier de financement et autorise de construction des écoles par Frédéric Méchain, entrepreneur à Saint Jean. L’emprunt doit durer jusqu’en 1917.

 

Liste des instituteurs connus de 1853 à 1945 :

 

Classe des Garçons

Classe des filles

années

nom

années

nom

1820

Louis Echillet

 

 

 

 

1854

Louis Grousset ( ou seconde classe des garçons) (1824- ?)

 

 

Avant 1861

Mr Auguste Baril (idem)

1830-1864

Jean Jousseaume (1808 La Jarrie – 1864 La Jarrie)

Après 1861

Mr Petit (idem)

1869 / 1870

Gabril Magnant

1869

Armand Lacroix (idem) (1843- ?)

1870-1879

Pierre Auguste Forin (1843 St Pierre de L’isle-décédé à La Jarrie en 1912)

1871-1872

Pascal Pibolleau (idem) (1836- ?)

1881

Mr Rateau

 

 

 

 

 

 

1883-1894

Eugéne Leblanc (1853- ?)

 

 

 

 

1902

Clémentine Abelin  (1842- ?)

1895-1919

Ernest Cail (1864 Coivert-1946 Rochefort)

1907/ oct 1917

Clémentine Dhémier (1862- ?)

1920-1926

Gaston Vinet (ou Ameneric)

Après oct 1917

Mme Michaud

1930

Mr Maurice

1930-1937

Mme Gorinas

 

Mr Benoist

Vers 1938

Melle Vic

Vers 1939

Melle Ricoux

Vers 1938

Mme Berton

Vers 1945

Mr Berton

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre connaissance sur l’instruction publique à La Jarrie Audouin est assez mal connue, même pour les périodes récentes (entre deux guerres).

La scolarité doit être ancienne mais elle s’organise difficilement compte tenu des moyens financiers modestes et surtout de l’impossibilité pour les familles de se priver de leurs enfants occupés pour le travail des champs.

Seuls le modernisme et les finances publiques vont permettre l’essor de l’école obligatoire et gratuite pour tous.

 

 

Michel LACHETEAU